1. |
Eternité
03:51
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Où vont les morts dans leur éternité ?
Où vont-ils passer leur interminable été ?
Vacances sans fin dans le lointain
Yeux dans les yeux
avec le bleu
Vacances sans fin dans le grand bleu
Yeux dans les cieux
sans lendemain
Où vont les morts dans leur éternité ?
Où vont-ils passer leur interminable été ?
Ton âme s’en envolée dans l’obscurité
Larmes amères,
inconsolées
Ton âme s’est évadée vers la lumière
Larmes rentrées,
regard noyé dans l’éther
Ton cœur blessé reste immobile.
Il ne pleurera plus maintenant.
Les éclats de tes yeux fébriles ;
Ils ne pleureront plus à présent.
Ni de joie, ni d'amour.
Ni la nuit, ni le jour.
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2. |
Allons de l'avant
03:38
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Tout est bien clair maintenant
Tout est si clair : allons de l'avant !
Tout est si clair maintenant.
Clair, l'éclair illumine le ciel
Le champ des possibles,
à perte de vue se déploie
vers l'immensité et même au-delà
Laisser sur le bord du chemin
Les cailloux
Semés à la main
Grain par grain
Se délester
Enfin, voler...
Oiseau sans aile
Mais qui chante
Au lever du soleil
Tout est bien clair maintenant
Tout est si clair : allons de l'avant !
Tout est si clair maintenant.
Atteindre la lumière, claire
Aube sous mes paupières,
éclat dans la constellation,
le cœur scintille à l'horizon
Laisser les pensées s'envoler
Sans se retourner
Dire au revoir,
Sans peur, ni regret
Faire ses adieux
Enfin, voler...
Oiseau sans aile
Mais qui plane
À travers le ciel
Tout est si clair maintenant,
Par-devant les champs,
Par-delà le temps,
allons de l'avant !
Tout est bien clair maintenant
Par-delà le temps,
Par devant les champs,
allons de l’avant !
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3. |
Regarder ses ombres
04:29
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Tombée du jour
La clameur
Cogne comme
Un éternel
Soleil
De fin d’hiver
La frontière s’efface
Entre les monstres et les merveilles
Seule dans ta tête
Effrayée
Tu tentes de t’échapper
Alors que tu t 'apprêtes
A passer
De l'autre côté
Regarder ses ombres
Pas d'ombre sans lumière
Pas de lumière sans
Regarder ses ombres
Un ciel d’orage
Chasser les nuages
Mirage
Au milieu des décombres
La frontière s'efface entre
Les monstres
Et les merveilles
Regarder ses ombres
Pas d'ombre sans lumière
Pas de lumière sans
Regarder ses ombres
Pas d'ombre sans lumière
Pas de lumière sans
Regarder ses ombres
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4. |
How many
03:45
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How many summers ?
Yet how much ?
Tasting them
Over and over again
Restless thoughts in mind
Not having enough enjoyed
How many summers ?
Yet how much ?
Seeing back them
Ever and ever again
Scared out of mind
Not taking hold of delight
How many summers ?
How many sunsets
Glowing skies
Blue and gold immensities
How many summers ?
Yet how much ?
Keep your eyes peeled
Open them, open them again
Until they explode
Fill you, fill yourself again
Until you explode
Of joy
While there’s still time
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5. |
Peut-être
05:44
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L'autre soir, ton âme m'a rendu visite
Elle était blanche et vaporeuse
Le cœur plein de haine et de désir cachés
Patiente, je l'ai laissée venir à moi
Entrer. Rentrer.
Hanter mes nuits
Cauchemar d'amour
Qui va et vient
À son gré, contre le mien
Peut-être, peut-être voudra-t-elle ?
Peut-être pourra-t-elle me dire
Ce que tu ne veux pas entendre
Ce que tu tais sans attendre
Peut-être, peut-être pourra-t-elle ?
Peut-être voudra-t-elle me dire
Ce que tu ne peux pas entendre
Ce qui ne t'importe d'attendre
L'autre soir, ton âme m'a rendu visite
Elle était sombre et tumultueuse
Mauvais esprit aux intentions troublées
Méfiante, je l'ai laissée venir à moi
Entrer. Rentrer.
Hanter mes nuits
Flamme étouffée
Brûle et s'éteint
À son gré, contre le mien
Peut-être, peut-être voudra-t-elle ?
Peut-être pourra-t-elle me dire
Ce que tu ne veux pas entendre
Ce que tu tais sans attendre
Peut-être, peut-être pourra-t-elle ?
Peut-être voudra-t-elle me dire
Ce que tu ne peux pas entendre
Ce qui ne t'importe d'attendre
L'autre soir, ton âme m'a rendu visite
Cheveux aux vents tu t'envoles là où je n'ai plus ma place,
Mystérieuse île où tu te caches,
jardin d'un autre amour en friche
Presque déjà tu es ailleurs,
sans état d'âme,
sans peur.
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6. |
Prélude
03:34
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7. |
Solitaire
04:40
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J'ai perdu ma sœur
Dans un accident de cœur
Le moteur battait à toute allure
120 pulsations par mesure
Un bateau dans la tempête
Vogue l'épave et se désentrave
Plonge dans le flot / flow
des mots
qui l'embrasent
et l'embrassent
doucement, tendrement
Tous ces messages,
ces présages
La fenêtre « windows »
grande ouverte, comme sous hypnose
Le regard lointain, sans fin,
Perce et voit loin
Je ne sais, je ne sais, je ne sais rien.
Je peux dessiner mille chemins,
Désirer toutes ces réalités
Mais je ne sais, je ne connais
Encore rien.
Leur jeter des sorts.
Tenir, tenir encore.
Demain soir, quelque part
les dés seront lancés
Mais d'ici-là, ici et là,
immerger leurs pensées...
J'ai perdu ma soeur
Dans un accident de cœur
Le moteur battait à toute allure
120 pulsations par mesure
“J’ai une âme solitaire”
Je ne sais, je ne sais, je ne sais rien.
Je peux dessiner mille chemins,
Désirer toutes ces réalités
Mais je ne sais, je ne connais
Encore rien.
Perdu ma sœur
Accident de cœur
Battait à toute allure
Le bonheur
Passait à toute allure
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8. |
L'âge lyrique
04:22
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L’âge lyrique pour toujours
Mille amours
Mille désirs
L’âge lyrique pour toujours
Mille frissons
Mille vertiges
Courant sous cette pluie de lumière dorée
Nos éclats de rire s’accrochaient à l’été
Cheveux dansant dans la course effrénée
De jeunes années
Prendre la clé des champs
Mettre les voiles
S’envoler
L’âge lyrique pour toujours
Mille amours
Mille désirs
L’âge lyrique pour toujours
Mille frissons
Mille vertiges
La grâce de l’éphémère, l’étincelle au dedans
Sourires et soupirs s’envolent aux quatre vents
Le cœur dansant dans la course insensée
De nos rêves brisés
Perdre le sens du temps
Penser plus haut
Laisser l’oiseau
S’envoler
Où sont passées les fleurs bleues de mon cœur ?
L’âge lyrique pour toujours
Mille amours
Mille désirs
L’âge lyrique pour toujours
Mille frissons
Mille vertiges
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9. |
Eternité II
05:33
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Le crépuscule m'embrase
Comme les lucioles dans la nuit
De vrais soleils d'extase
Qui brûlent à l’infini
Pour briller.
Besoin de personne pour les regarder
Tout est millimétré
Bien compartimenté
Même mon pauvre cœur
S’agite bien en mesure
Compte et égrène les heures
Litanie claire-obscure
Personne pour me regarder
Rentrer dans l'éternité.
Demain nous appartient
D’hier je ne sais rien
Demain nous appartient
Hier n’est plus très loin
Laisser tomber toutes les étoiles du ciel
Les regarder trembler dans la poussière,
Voir les yeux des enfants se ternir de fiel
Et ce ciel désormais n'être plus qu'un désert
Seule dans le désastre
Le cœur sans les astres
Pour briller.
Plus personne pour regarder
Rentrer dans l'éternité.
Hier n’est plus très loin
Demain nous appartient
D’hier je ne sais rien
Demain nous appartient
Demain nous appartient
Demain nous appartient.
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10. |
Fugue
03:33
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lucie dans le ciel Lyon, France
𝚕𝚞𝚌𝚒𝚎 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚎 𝚌𝚒𝚎𝚕
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